Transf. To GL- STaCk2 DICTIONNAIRE HISTORIQUE DE FELLER. QUA QUADRATUS (Saint), disciple des apôtres, et, selon quelquesuns, l'ange de Philadelphie, à qui J.-C. parla dans l'Apocalypse, était déjà célèbre dans l'Eglise du temps de Trajan, et répandait partout la semence de la parole évangélique. On prétend qu'il fut élevé sur le siége d'Athènes vers l'an 126. Quadratus est le premier qui ait composé une Apologie de la religion chrétienne, qu'il présenta à Adrien vers l'an 131. Cet ouvrage, plein de raisonnements forts et solides, est digne d'un disciple des apôtres. Il paraît par un passage de Lampride, dans la Vie d'Alexandre Sévère, qu'Adrien en fut frappé au point de reconnaître la divinité de J.-C. « Alexandre, dit-il, forma le des» sein d'élever un temple à J.-C., » et de le placer parmi les dieux » de l'empire. Adrien avait déjà XVII. QUA >> conçu le même projet en or>> donnant qu'on bâtit dans toutes » les villes des temples sans ima»ges. Ces temples, qui ne sont >> consacrés à aucune divinité par» ticulière, se nomment Adrian»> nées, ou temples d'Adrien. » Quoi qu'il en soit, l'écrit de Quadratus arrêta le feu de la persécution, qui était alors allumé contre les chrétiens. Il ne nous en reste qu'un fragment conservé par Eusèbe. On y lit, entre autres choses, cette distinction solide des miracles de J.-C., des impostures des magiciens « Les mi>> racles du Sauveur subsistent toujours, parce qu'ils étaient >> réels et véritables. Les malades qu'il a guéris, les morts qu'il a » ressuscités, n'ont pas seulement » paru un instant; ils sont restés » sur la terre avec lui; quelques>> uns même ont vécu jusqu'à 2467 >> notre temps, et par conséquent >> bien après l'ascension du Sei>> gneur. »> QUADRI (Jean-Louis), architecte, peintre de perspective, graveur et mécanicien, naquit en 1681 à Bologne, d'une ancienne famille bourgeoise. Il exerça ces trois arts avec succès, et on voit en Italie et dans son pays natal plusieurs de ses ouvrages qui obtiennent encore l'approbation des connaisseurs. On a de lui | Tavole ou Tables gnomoniques pour dessiner des cadrans solaires, qui indiquent les heures comme les horloges ordinaires, et autres tables pour la construction de ceux-ci, etc., Bologne, 1755; | Tables gnomoniques pour régler pendant le jour les horloges à roue, ibid., 1736; | Règles pour les cinq ordres d'architecture de M. Jacques Barozzi di Vignola, dernièrement gravées sur le premier original de l'auteur, ibid., 1756; 4° Règles pour la perspective pratique, dessinées suivant la seconde règle de J. Barozzi, ibid., 1744. Plusieurs manuscrits de Quadri se conservent dans la bibliothèque de l'institut de Bologne (La Specola); ils passent pour être très-utiles aux arts, et l'on prétend qu'ils gagneraient à être connus. Cet artiste mourut dans sa patrie en 1748. QUADRIO (François-Xavier), né dans la Valteline, le 1er décembre 1695, se fit jésuite, et se distingua par son application; mais sa mélancolie et son inconstance lui firent abandonner cet état en 1744: il se retira à Zurich, d'où il sollicita auprès du souverain pontife la permission de rester dans l'état de prêtre séculier. [Benoit XIV, qui avait pour lui de la bienveillance, acquiesça à sa demande, et lui donna un canonicat.Quadrio vint à Paris en 1744, y passa trois ans, et fut bien açcueilli par le cardinal de Tencin. Après avoir visité encore une fois Rome, il retourna à Milan, et vers la fin de sa carrière, il se retira chez les Barnabites, où il mourut le 21 novembre 1756. On a de lui: Un Traité de la poésie italienne, sous le nom de Joseph-Marie Andrucei; Histoire de la poésie, 7 vol.; Dissertations sur la Valtetine, pleines d'érudition, 5 vol. QUADRIO (Joseph-Marie), archiprêtre de Locarno, sur le lac Majeur, a publié en 1711, à Milan, une Paraphrase lyrique en vers italiens du Stabat, du Dies iræ, et de quelques autres proses qui se chantent à l'église. QUADRUPANI (Charles), célèbre barnabite d'Italie, mort le 14 juillet 1807, dont les Sermons sont des modèles de la force de ceux de Bourdaloue. * QUAGLIA (1) ou QUAXE (Jean-Genès), religieux de l'ordre de Saint-François, né dans l'état de Parme, et nommé aussi quelquefois, à cause de cela, frère Jean de Parme, vivait au temps de Pétrarque. Il alla aire sa théologie en Angleterre, et en revint en 1591, non - seulement fort instruit dans cette science', mais encore dans plusieurs autres dont il avait eu occasion de prendre des leçons. On l'envoya professer la théologie à Pise, d'où il retourna dans sa patrie. Il y mourut, dit-on, vers 1488. On a de lui: | Liber de civitate Christi compilatus a magistro Joanne Genesii Quaye de Parma, ordinis minorum, etc., Reggio, 1501, in-4°; réimprimé à Rome en 1523; (4) Wadding dit Qualea. |