phie représentant Deux enfans abandonnés dans un bois, 8 po. sur 7. Cet artiste tient atelier d'élèves et donne des leçons particulières. MULLER (Henri-Charles), graveur d'histoire, Paris, r. de Tournon, 21, né à Strasbourg en 1784, él. de M. Guérin. Ila gravéet exposé au M. R. en 1817, Plusieurs vignettes. En 1819, Le portrait de Sélim III empereur Turc, pour ser. vir de frontispice au grand ouvrage de Constantinople par M. Melling; La fuite en Égypte, d'après le Dominiquin (collect. Laurent); Vignettes pour divers ouvrages. En 1822, L'enlèvement de Psyché, d'après Prud'hon, cette planche appartient à la S. d. A. d. A.; Paysage, d'après Guaspre Poussin (collect. Laurent); Le St.-Jérôme du Corrége, cette pl. fut préparée par Bartolozzi à l'âge de 85 ans et terminée par l'auteur en 1822, réexp. en 1824 (collect. Laurent); Le portrait de Henri IV, d'après MM. Gérard et Percier, formant le frontispice, d'une édition de la Henriade, in-folio publié par M. Firmin Didot, réexp. en 1824; Portrait de feu Camille Jordan, d'après Mlle. Godefroy. En 1824, Vignettes et portraits. En 1827, St. Jean, d'après Luini, 8 po., se trouve chez l'auteur; Vignettes pour différens ouvrages. M. Muller a aussi gravé pour le Musée Filhol, La Léda du Corrége; Le Torse antique; Un tableau de la vie de St. Bruno. Il a en outre gravé plus de soixante vignettes et portraits pour les plus belles éditions de la librairie moderne. Il termine en ce moment la gravure de Diane et Endymion, d'après le tab. de M. Langlois qui se trouve au Musée du Luxembourg. Cette planche, de 18 po. de haut sur 14, dont il sera l'éditeur, aura pour pendant Céphale et l'Aurore, d'après le tableau de M. Delorme, qui figure également à la galerie du Luxembourg. Cette dernière planche est déjà avancée. Il a été chargé de graver le costume du duc d'Orléans, pour l'ouvrage du Sacre de Charles X. Il a remporté un 2o grand prix en 1812 pour la gravure en taille-douce, et a obtenu une méd. en 1822. Cet artiste tient atelier d'élèves. MUNIE (André-Jacques), peintre de paysages, él. de Demarne. Il a exp. au M. R. en 1800, Un paysage d'après nature; Un petit tab. représentant Un enfant et une femme brodant à une fenêtre. En 1801, Une route. En 1806, Offrande au tombeau d'Eschyle. Et en 1812, Vue du château des Alinges en Savoie sur les bords du lac de Genève. MURAT (Jean), peintre, né à Falletin (Creuse) en 1807, él. de M. Hersent, membre de l'Institut, a remporté en 1830 le prix de la demi-figure peinte, fondé par M. de Latour. NAIGEON (Jean), peintre d'histoire, r. d'Enfer, 32, né à Baune (Côte-d'Or) en 1757, él. de Devosge de l'Académie de Dijon et de David. Ses principaux tableaux sont : Pyrrhus enfant présenté à la cour du roi Closias; Enée partant pour la guerre de Troyes; Numa Pompilius consultant lanymphe Égérie, fig. de demi-nature; Un peintre dans son atelier; les figures de ce tableau sont de petite dimension, exp. ainsi que le précédent en 1791 au M. R., le premier de ces tab. futun prix d'encouragement pour l'auteur. En 1801, Plusieurs portraits; Les deux grands bas-reliefs peints en grisaille qui décorent les extrémités du plafond de la galerie des tableaux du Musée du Luxembourg. Ces bas-reliefs, dont les esquisses ont été exposées au M. R. en 1810, sont des allégories à la gloire de Rubens et de Lesueur. M. Naigeon a fait pour le directoire le dessin de la grande vignette représentant la république française qui a été gravée par Roger, pour les brevets et les actes du gouvernement; il a peint les Neuf Muses qui décoraient le foyer de l'Odéon, avant le dernier incendie de ce théâtre. Il a aussi fait les portraits en pied et de gr. nat. des célèbres Monge et Delaplace en costume de sénateurs. M. Naigeon est conservateur du Musée royal du Luxembourg, chevalier de la Légion-d'Honneur. Il remporta en 1778 deux méd. à l'Académie de Dijon. NANTEUIL, sculpteur. Voy. LEBOEUF. NARGEOT (Jean-Denis), graveur au pointillé et en tailledouce, Paris, quai aux Fleurs, 15, né à Paris le 28 septembre 1795, él. de M. Benoist. Il a gravé une suite d'estampes rées des Incas et de Robinson; des vignettes, fleurons et culs-de-lampe; Les portraits de MM. Noisette, Bosc, Thouin, Duchesne, Corvisard, Talleyrand, etc. Il a aussi gravé plusieurs port. pour l'histoire de Napoléon par M. de Norvins. NICOLO (Nicolas ISOUARD, dit), compositeur dramatique, né à Malte, d'une famille française, en 1777, et mort à Paris en 1818, eut pour maître Azopardi et Sala. Il fit représenter en Italie plusieurs opéras, entre autres Le tonnelier et L'impromptu de campagne, traduits du français, et sur lesquels il avait fait une nouvelle musique. Ces deux ouvrages furent donnés à Paris au théâtre de l'Opéra-Comique en 1801. Voici les opéras qu'il donna depuis successivement au même théâtre En 1802, Michel-Ange, 1 acte; La femme avare. En 1803, Les confidences, 2 actes. En 1804, Le médecin turc, I acte; Léonce, 2 actes. En 1805, L'intrigue aux fenêtres, I acte; La ruse inutile, 2 actes. En 1806, Idala, 3 actes; La prise de Passaw, 3 actes. En 1807, Les rendez-vous bourgeois, acte; Les créanciers, 3 actes. En 1808, Un jour à Paris, 3 actes; Cimarosa, 2 actes. En 1809, L'intrigue au sérail, 3 actes. En 1810, Cendrillon, 3 actes. En 1811, Lulli et Quinault; Le billet de loterie; Le magicien sans magie. En 1812, Le prince de Catane; Le Français à Venise. En 1814, Joconde; Jeannot et Colin. En 1816, Les deux maris; L'une pour l'autre; Les deux capitaines. A différentes époques, il a donné, en société avec divers compositeurs, Baiser et quittance; Le petit page; Flaminius; La victime des arts; et en 1814, avec MM. Boïeldieu, Catel et Chérubini, Bayard à Mézières. La mort ne lui permit pas d'achever la partition d'Aladin. C'est M. Benincori qui fut chargé de terminer cet ouvrage joué en 1818.. On doit à Nicolo, outre ces opéras, un grand nombre d'œuvres pour piano, harpe, flûte, violon, etc. Ses premiers ouvrages furent composés à Malte pour la chapelle de l'ordre de St.-Jean-de-Jérusalem, dont il était organiste. Ce sont 9 cantates, plusieurs messes à voix seule ou avec accompagnement, des psaumes, motets et beaucoup de pièces détachées. Nicolo était regardé comme un des plus habiles pianistes de son temps. Il avait été décoré par le grandmaître de Malte de la croix de Donat. NIQUET aîné, graveur, Paris, r. du Cherche-Midi, 35. Il a gravé et exp. au M. R. en 1804, plusieurs gravures qui font partie de la Galerie du Musée Napoléon publiée par M. Filhol. En 1806, La mort de St. Bruno, d'après Lesueur; Le triomphe de Flore, d'après le Poussin. En 1810, L'Apol lon du Belvédère; La Vénus de Médicis. En 1812, Une Diane chasseresse. En 1819, La transfiguration, d'après Raphael; Le groupe de Laocoon; Le groupe de l'Amour et Psyché. NIQUET (Antony-Grégoire), graveur d'architecture et d'ornement, et de tout ce qui a rapport aux sciences, Paris, r. de la Barillerie, 18, né à Londres en 1802, él. de M. Adam. A gravé un grand Atlas général de la ville, des monumens et des faubourgs de Paris, exp. au M. R. en 1827, et publié par M. Jacoubet. Il tient atelier d'élèves. NIQUET (François-Richard), musicien compositeur, r. de la Lune, 33, né à Paris en 1785, él. de M. Lesueur, est auteur des partitions de L'homme à la minute, opéra en 1 acte, au théâtre des Jeunes Artistes; et du Petit cousin, opéra en deux actes, au théâtre des Variétés. Il est contrebasse de la chapelle du roi et du théâtre royal des Italiens, et membre de la Société des concerts du Conservatoire. NIQUEVERT (Alphonse-Alexandre), peintre d'histoire et de paysages historiques, r. de Vaugirard, 72, né à Paris en 1776, eut pour maîtres David et Regnault. Ses ouvrages ont figuré à presque toutes les exp. du salon depuis 25 ans. Voici les principaux: En 1806, L'ange, ramenant Tobie, lui montre sa mère qui l'attendait sur le chemin. En 1810, Vue du dôme du Val-de-Grâce; Les filles de Nachor viennent puiser de l'eau à la fontaine. En 1812, Virgile composant ses églogues, paysage. En 1817, Henri IV assiégeant Paris. En 1819, Jésus devant Pilate. En 1822, Jésus mis en croix; Cinq autres tableaux formant, avec les deux premiers, Le Chemin de la croix, ont été commandés par l'évêque de Metz pour la cathédrale. En 1824, Paysage représentant la mort de Brunehaut; Apothéose d'Huygens. Le tableau de Jésus devant Pilate a valu une méd. d'or à l'auteur en 1819, et a été gravé depuis par |