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dans cette ville le grand prix de peinture proposé par les états de Bourgogne. Ses études furent continuées à Rome, jusqu'en 1789, époque de son retour en France. Depuis il a exposé au salon : En 1801, La Paix, allégorie, Bonaparte, au milieu de la Victoire et de la Paix, est suivi des Muses, des Arts et des Sciences; ce dessin a été gravé par Barthélemy Roger. En 1802, Un tableau de famille. En 1808, La justice et la vengeance divine poursuivant le crime (Musée royal); Psyché enlevée par les Zéphirs (M. de Sommariva), ces deux tableaux réexp. en 1814. En 1810, Une tête de Vierge. En 1812, Vénus et Adonis ; Portrait du roi de Rome. En 1814, Le Zéphir se balançant au-dessus de l'eau (M. de Sommariva). En 1817, Andromaque (M. de Boisfremont). En 1819, L'assomption de la Vierge. En 1822, La famille désolée. En 1824, Le Christ sur la croix (M. d. R.) (Musée royal); Minerve conduisant le génie de la peinture à l'immortalité (M. J. Laffitte) a figuré à la galerie Lebrun en 1826; et un grand nombre de portraits, tètes d'études, tableaux de genre exp. en 1808, 1810, 1814, 1817, 1819 et 1822. Ses autres 'ouvrages sont : Le plafond du Musée représentant Diane aux pieds de Jupiter; La Vérité amenée sur la terre par la Sagesse; L'Amour réduit à la raison et son pendant, gravés tous deux par Copia; Une belle tête de Vierge; les dessins pour l'édition in-4° de Daphnis et Chloé et de Gentil-Bernard, etc. On conserve son dessin de Cérès, exécuté à la plume, et beaucoup de têtes d'enfans; une esquisse où est représentée L'âme impatiente de quitter la terre, etc. M. de Sommariva et presque toutes les galeries célèbres possèdent quelques tableaux de cet artiste. Prud'hon était professeur de dessin de l'impératrice Marie-Louise, et avait donné les modèles du berceau et de la toilette offerts à cette princesse par la ville de Paris. Il fut nommé membre de la Légion-d'Honneur et de l'Académie des Beaux-Arts de l'Institut.

PUJOL (Guillaume-Jean-Marie-Valentin), statuaire, r. Neuve-St.-Merry, 44, né à Fronsins (Haute-Garonne) en 1781, s'est formé sans maître dans l'art de la sculpture. Ses princi

paux ouv. exp. au M. R. sont : En 1817, La danse, bas-relief pour la fontaine de la Bastille. En 1822, Pâris lançant le trait mortel à Achille, 6 p.; La statue de la Marne, 8 p. (M. I.), pour la façade du Temple; Le buste de Jean-Bart (M. I.), pour la ville de Dunkerque; Buste de Lagrange (M. I.), placé à la bibliothèque Mazarine, etc. M. Pujol a obtenu une médaille d'or à l'exp. de 1822.

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QUAGLIA (Ferdinand), peintre en miniature, r. du Harlay, au Palais, 2, né à Plaisance en 1780, él. des Acad. de France et de Florence, fixé à Paris depuis 1805. Il a exp., en 1808, 1812,.1814, 1817 et 1822, Un grand nombre de portraits, parmi lesquels nous citerons: Ceux du grand duc de Wurzbourg, du duc d'Abrantès, de Degotti, exp. en 1812; Du duc et de la duchesse de Berry, en 1817; De la reine de Suède et de Norwége en 1822. On citera encore ceux de Napoléon; De l'impératrice Joséphine, portrait original précieux, qu'il possède encore; Celui du roi d'Angleterre, miniature dans le genre historique. M. Quaglia a obtenu une méd. d'or en 1814. Get artiste s'occupe d'un traité approfondi de la miniature.

QUECQ (Jacques-Édouard), peintre d'histoire, r. St.André-des-Arts, 18, né à Cambrai en 1796. Il a exp. au M. R., en 1827, Les premiers combats de Romulus et de Remus, 14 p. sur 11; Deux enfans jouant avec un lapin, et menacés par un serpent, etc. Cet artiste a obtenu à cette exp. une méd. de seconde classe, et une d'argent à Cambrai l'année suivante. M. Quecq est en ce moment à Rome, où il s'occupe de plusieurs grands tableaux d'histoire. Il a exp. en 1830, au Capitole, à Rome, La mort de Vitellius.

QUEVERDO (Louis-Ive), graveur à l'eau-forte, r. St.Dominique-d'Enfer, 4, né à Paris en 1788, él. de MM. Regnault et Coiny. Les principaux ouvrages de cet artiste sont : dans le Musée Filhol, La Transfiguration, d'après Raphaël; La Cananéenne, d'après Drouais. Dans le Recueil des prix décennaux, Les Sabines, d'après David; Les trois âges, d'après Gérard; Marcus Sextus, d'après Guérin; Les fureurs

d'Oreste, d'après Hennequin; Le couronnement de Napoléon, d'après David, etc., etc. Dans le Musée Laurent et Robillard, La sainte famille, d'après Raphaël; Les cinq Saints, d'après le même : ces deux caux fortes ont été terminées au burin par M. Richomme. Il a gravé encore l'eau-forte Des ravissemens de St. Paul, terminée par Lignon; Celles d'Andromaque, d'après Guérin; Neptune et Amphitrite, d'après Jules Romain; Henri IV en famille, d'après M. Ingres; Daphnis et Chloé, d'après M. Gérard, qui ont toutes quatre été terminées au burin par M. Richomme; enfin, l'eau-forte de La descente de croix, d'après Daniel de Voltaire, planche qui doit être terminée par M. Toschi, de Parme, etc., etc. On voit que M. Queverdo se trouve ainsi associé à la gloire de nos premiers graveurs, bien que son nom ne se trouve pas toujours au bas de leurs planches. Cet artiste s'occupe, dit-on, d'ouvrages dont son talent fera tous les frais, et dans lesquels aucun autre ne sera admis en partage.

QUINART, peintre de paysages. Il a exp. au M. R., en 1819, Le duc de Berry tuant l'aigle dans la forêt de Fontainebleau (duch. de Berry); Renaud dans la forêt enchantée; Le départ d'un chevalier : ces trois tableaux sont des paysages. En 1822, Tancrède égaré, paysage historique. En 1824, Vue de la Cava, dans le royaume de Naples; Vue prise dans la forêt de Villers-Cotterets, Henri IV s'y promène ; Le duc de Berry met dans son Tilbury le fardeau d'un paysan: ces deux tab. (duch. de Berry). M. Quinart a obtenu une médaille en 1824.

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RAGGI (Nicolas -Bernard), statuaire, à Paris, r. des Fossés-Monsieur-le-Prince, 20, né à Carrare le 11 juin 1791, naturalisé français en juillet 1828, el. du baron Bosio. Voici les principales productions de cet artiste, qui ont été exp. au M. R. En 1817: Un jeune Discobole lançant le disque, statue de grand. nat. En 1819, Henri IV, statue en bronze de 8 p. de prop., commandée par le comte de Dijon, pour la ville de Nérac; Montesquieu méditant l'Esprit des Lois, statue en marbre de 6 p., placée dans le Palais de justice de Bordeaux; L'Amour s'approchant du lit de Psyché, statue de grand. nat. En 1822, Le chevalier Bayard, blessé à mort, statue en bronze de 11 p., commandée par le département de l'Isère, et placée sur la place St.-André, à Grenoble; Buste en marbre de Ducis (M. I.), placé dans l'Hôtel-de-Ville de Versailles. En 1824, Hercule retirant de ་ la mer le corps d'Icare, groupe de 11 p. (Gouv.); il décore l'une des salles du Louvre. On a encore de M. Raggi: Chloé donnant à boire à un petit mouton, statue de grand. nat.; La Vierge avec l'enfant Jésus, groupe de 7 p., placé dans la chapelle de St.-Étienne-du-Mont; La reddition de Pampelune, bas-relief de 11 p. sur 6, qui était destiné à l'arc de triomphe du Carrousel; Bas-reliefs de 6 p., qui décorent le tombeau de la famille Frochot, au cimetière du Père-Lachaise; Louis XVI, statue en bronze d'environ 18 p. : elle était destinée pour la place du château Trompette, à Bordeaux; Louis XIV, statue équestre de 14 p., ordonnée par le gouvernement de Charles X, pour la ville de Rennes; Buste colossal du duc de Berry, qui décorait la salle des conférences de la Chambre des députés; Buste en marbre de Jean

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