Dissertations sur le pręt-de-commerce

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CINQUIÈME DISSERTATION.

» licet exigere censum perpetuum ex aliena» tione perpetuâ. »

« Hæ propositiones, in quibus mutato tan» tùm mutui et usuræ nomine, licèt res eòdem recidat, per falsas venditiones et alienationes, simulatasque societates, aliasque ejusmodi ar» tes et fraudes, vis divinæ legis eluditur, doc» trinam continent falsam, scandalosam, cavillatoriam, in praxi perniciosam, palliativam » usurarum, verbo Dei scripto ac non scripto >> contrariam, jam à Clero gallicano reproba>> tam, Conciliorum ac Pontificum decretis sæpè >> damnatam. »

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CENSURA.

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Propositio 59. << Usura etsi esset prohibita Judæis, non tamen Christianis, lege veteri in judicialibus præceptis abolitâ Christum. »

per

CENSURA.

<<< Hæc propositio verbo Dei contraria est, » novæ legis perfectionem et gentium omnium >> in Christo adunatarum fraternitatem tollit. »> Mémoires du Clergé, tom. I, pag. 727; et collection des procès-verbaux des assemblées générales du Clergé, tom. vi, pièces justificatives, pag. 203 et 204.)

FIN DE LA 1.re PARTIE DU TOME TROISIÈME,

DES CHAPITRES

DE LA PREMIÈRE PARTIE

DU TOME III.

1. EXPOSITION de la question, et di-

vision de la dissertation.

CHAPITRE PREMIER.

De l'autorité des Théologiens sur le

prêt-de-commerce.

ART.

1. er

Quelle est en général l'autorité des Théo-

logiens..

•

II. Observation générale sur le mérite
des Théologiens scolastiques.
III. Doctrine de M. Bossuet et de Mel-
chior Canus. Différence entre les opi-
nions et les décrets fixes de l'école.
IV. Conditions nécessaires pour que l'au-
torité des Théologiens captive la sou-

mission..

V. Première condition. Le suffrage des

Théologiens doit être universel et una-

nime..

Pag. 3

VI. Seconde condition. Le suffrage una-

nime des Théologiens doit être pré-

senté par eux tous comme un point de

ibid.

16.

doctrine fixe et invariable.

VII. Troisième condition. Le suffrage

unanime et doctrinal des Théologiens

doit être perpétuel et sans interrup-

tion.

VIII. Quatrième condition. Le suffrage

des Docteurs scolastiques doit être

conforme à l'enseignement des saints

Pères.

ART. 2.

Quelle est l'autorité des Théologiens

spécialement sur la question de la lé-

gitimité du prêt-de-commerce.

IX. La question de la légitimité du prêt-

de-commerce n'appartient pas à la foi

de l'Eglise..

X. L'opinion des Théologiens sévères est

différente de l'enseignement des saints

Pères.

S. 1.er

Il a pu y avoir aux douzième et treizième

siècles un changement dans les principes

au sujet de l'usure..

XI. Causes qui ont pu produire un chan-
gement dans les principes sur l'usure. ibid.
XII. Première cause : le gouvernement
féodal, la cessation du commerce, la
misère du peuple.

XIII. Seconde cause: le peu de connois-
sance des ouvrages des saints Pères. 41

XIV. Troisième cause: la grande auto

rité d'Aristote.

S. 2.me

Il y a eu un changement dans les principes au sujet de l'usure, aux douzième et treizième siècles. .

sure.

XVII. Variation dans les commencemens
du changement.

XVIII. Fabrication d'un nouveau mot
pour exprimer les intérêts reconnus lé-
gitimes.
XIX. Suppression des raisonnemens par
lesquels les Pères avoient combattu

•

l'usure.

XV. Fait de la bienheureuse Juette, et disputes sur l'usure à la fin du douzième

et au commencement du treizième siècle.ibid. XVI. Changement dans la notion de l'u

XX. Application toute nouvelle du passage de S. Luc, chap. vj, verset 35, à l'usure..

XXI. Nouveaux argumens tirés de la raison naturelle pour proscrire l'usure. 68 XXII. Introduction dans la théologie du principe de la translation de propriété par le prêt.

XXIII. Autre principe nouveau établi à la même époque, la confusion de la propriété et de l'usage.

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XXIV. Autres argumens inconnus aux

siècles précédens, et imaginés alors. 76 XXV. La distinction des intérêts compensatoires inventée alors; disputes à ce sujet. XXVI. Multitude de questions élevées au xiij. siècle et aux suivans, d'après les nouveaux principes. XXVII. Conséquence de ces questions